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La Tendresse
On peut vivre sans richesse, presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses, y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas
Non, non, non, non, on ne le pourrait pas.
On peut vivre sans la gloire qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse, il n'en est pas question
Non, non, non, non, il n'en est pas question.
Quelle douce faiblesse, quel joli sentiment,
Ce besoin de tendresse qui nous vient en naissant,
Vraiment, vraiment, vraiment.
Dans le feu de la jeunesse, naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses, pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse, l'amour ne serait rien
Non, non, non, non, l'amour ne serait rien.
Quand la vie impitoyable, nous tombe dessus,
On n’est plus qu’un pauvre diable, broyé et déçu,
Alors sans la tendresse, d’un cœur qui vous soutient,
Non, non, non, non, on n’irait pas plus loin
Un enfant nous embrasse, parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent, on a les larmes aux yeux
Mon Dieu, Mon Dieu, Mon Dieu.
Dans votre immense sagesse, immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse, au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse, pour que règne l'amour
Règne l'amour, jusqu'à la fin des jours